Déjà une autre journée qui s'achève... Décidémment, le temps passe très vite. Je n'arrive pas à croire que ça fait déjà une semaine qu je suis arrivée! Plus que 15 autres semaines avant de revenir à la maison pour voir ma petite soeur qui s'ennuie beaucoup de moi. Ça me fend le coeur de l'entendre dire au téléphone : «J'ai vraiment beaucoup hâte de te revoir», la voix toute traînante... :(
Mis à part mon accès de nostalgie à la suite de mon appel téléphonique, la journée s'est très bien déroulée. J'avais mon deuxième cours ce matin à 8h50 : Language Studies and Language Professions. Encore une fois, le groupe ne compte que quelques étudiants de première année en études anglaises. Je me demande bien où sont les autres, car il s'agit après tout d'un cours obligatoire. :/
La prof est super speedée et son cours semble aussi dynamique qu'elle. En effet, nous aurons droit à une visite en profondeur de la bibliothèque ainsi qu'à quelques conférenciers invités qui viendront nous parler de leur emploi. Si tout va bien, nous devrions avoir un journaliste, une traductrice, un artiste en tous genres et un éditeur. Tout un programme en perspective! Comme le précédent, ce cours-ci ne semble pas demander un immense nombre d'heures de travail hors cours : nous avons plusieurs évaluations, mais près de la moitié d'entre elles se font en classe et tout compte pour un très faible pourcentage (l'examen final ne vaut que 30%).
Après mon cours, j'ai fait un saut à la librairie pour acheter les livres requis pour le cours, ainsi qu'un dictionnaire anglais et un dictionnaire français-anglais. Ça m'a coûté un bras, mais c'est un bras bien investi. ;)
Après le dîner, l'heure fatidique est venue : je devais me rendre au Centre culturel pour attendre patiemment d'avoir ma carte étudiante. J'angoissais déjà à l'idée d'affronter une file d'attente interminable, mais l'université est super bien organisée. En effet, il n'y a aucune file d'attente pour la carte étudiante : on s'asseoit pendant une heure sur les sièges très confortables du Centre culturel jusqu'à ce que notre rangée soit appelée. N'est-ce pas génial? Ma seule attente a été de 5 minutes pour avoir mon certificat de garantie. En plus, il y avait un kiosque de Desjardins sur place où des préposés se chargeaient des modalités pour que l'aide financière soit versée dans notre compte existant, n'importe où au Québec. Wow! Encore une fois, je suis sûre qu'Athrun Zala est jalouse...
Après avoir réglé un petit malentendu concernant mon choix de cours au Secrétariat des études, j'ai rempli mon agenda (en inscrivant les dates de fête de tous ceux qui me l'ont donnée), puis j'ai relaxé toute la soirée. Après tout, je n'ai rien de prévu pour la fin de semaine; j'aurai amplement le temps de faire mes quelques devoirs.
Je vais même pouvoir prendre le temps de visionner mon DVD, que je suis très joyeusement allée chercher à la réception vers 17 heures (je me disais que ça allait arriver jeudi étant donné que ça avait été envoyé lundi soir, mais j'avais oublié que Sherbrooke est plus près de l'Ontario que RdL). En plus, c'était le gentil monsieur de soir qui était là. Guillaume et moi avons regardé la pièce Octavarium, et ça augure très bien. En plus, il n'y a pas un, mais bien TROIS cors français! Daniel serait fier!
Sur ce, je vous laisse. Je vous redonne des nouvelles demain si je ne me suis pas trop fait pitcher d'oeufs pourris ou quoi que ce soit pendant mon initiation. Gagné, perdu ou... BOMBARDÉ!*
*Vive les Tiny Toons!
30 août 2006
29 août 2006
Enfin, un cours!

Ce matin, il y avait tellement de brouillard dehors que je me serais crue de retour à Rivière-du-Loup, sur le bord du fleuve. Cependant, le charme s'est dissipé rapidement lorsque je suis sortie dehors : aucun vent et une humidité pesante. On ne voit pas ça souvent à RdL!
J'ai donc repris l'autobus pour aller au centre commercial et j'ai laissé mon CV chez Grif & Graf. Le seul hic, c'est que le chauffeur d'autobus a fait du viraillage inutile dans le stationnement parce qu'il s'était trompé de quai (eh oui, à Sherbrooke on parle de quai d'autobus. Je trouve ça drôle.). Le résultat? Un bien mauvais moment à passer pour une pauvre étudiante souffrant du mal des transports. Beurk...
J'ai été toute seule une bonne partie de la journée, car Guillaume avait un cours ce matin et un autre cet après-midi, soit Développement social et Neurophysiologie (ouf! maintenant, je comprends pourquoi je suis à la faculté des lettres et non à celle d'éducation! Je ne veux aucun cours qui me rappelle de près ou de loin ma bio avec un certain Ph.D.). Il a adoré ses deux cours, même s'il y a 90 étudiants dans ses groupes (donc, la totalité des étudiants de 1e année).
J'ai donc écouté de la musique et fait un peu d'expressions idiomatiques pendant l'après-midi, mais rien de bien forçant. Le temps a été long, car j'avais très hâte à mon premier cours : Applied English Grammar, donné par un certain Thomas Kerr. Bon, ok, c'est un cours de grammaire : on va travailler la nature et la fonction des mots. Et alors? Le prof est vraiment passionnant et est visiblement fasciné par les langues en général. Je suis sûre que je vais adorer son cours et que les trois heures vont passer très rapidement. Seule déception : nous sommes moins de 10 personnes en études anglaises (je crois) sur tout le groupe. La majorité des étudiants semblent en être à leur deuxième année au baccalauréat en enseignement de l'anglais langue seconde (surnommé affectueusement le BEALS), alors tout le monde se connaît et plusieurs personnes connaissent le prof. Qu'à cela ne tienne! Je vais m'amuser quand même. Je suis allée acheter mon livre et je vais me procurer le recueil de photocopies... dès qu'il sera disponible. On se croirait de retour au Cégep : "Le recueil est à la photocopie; il devrait être disponible demain.".
Bon, mine de rien, il commence à être tard... Je vais donc vous laisser vaquer à vos occupations. Je vous redonne des nouvelles demain, probablement en fin d'après-midi. En effet, j'ai un cours en avant-midi, et après le dîner je vais aller faire de nombreuses files au Centre culturel pour la carte étudiante, le certificat de garantie, le paiement des frais de scolarité, etc. J'espère seulement ne pas hyperventiler comme l'an dernier, au Cégep!
Ah, j'oubliais presque. Ma photo du jour est en fait l'étiquette de mon oreiller, sur laquelle j'ai déniché cette fabuleuse traduction de l'anglais au français. Délectez-vous...

28 août 2006
Lundi productif => Mal de tête
Désolée, chers fans, mais je n'ai pas de magnifique photo à joindre à mon message d'aujourd'hui. Si vous désirez vous plaindre, appelez au 1-800-dutefan. Vous tomberez sur une boîte vocale avec 12 000 menus, puis, lorsque vous serez rendus au degré suprême de désespoir, un préposé vous répondra.
Non, je blague. C'est juste que j'ai appelé chez Visa Desjardins, car j'avais une transaction de 15,69$ en date du 21 août et je ne savais pas d'où ça venait. J'ai finalement appris que c'était à cause de mon repas chez Mikes (qui a coûté 13,65$ qui m'ont été facturés) avec Amélie, car les restaurants prennent supposément un dépôt temporaire sur notre carte de crédit, dépôt qui disparaît après quelques jours. La préposée avait l'air pressée d'en finir avec mon cas et elle m'a expliqué ça en 2 secondes et quart. C'était assez surréaliste! Au moins je peux dormir tranquille : personne n'a copié ma carte.
Parlant de carte de crédit, ma commande Amazon est maintenant "Shipping soon", alors je vais bientôt pouvoir visionner le SUPERBE spectacle de Dream Theater (Pop : tu peux te consoler avec le preview qui est disponible sur le site du groupe) et rêver à la Nouvelle-Zélande.
Bon, trêve de bavardages financiers : je déteste lire le cahier économie et j'imagine que mes deux paragraphes précédents sont aussi intéressants. Voici plutôt un compte-rendu de ma journée.
6h30 : Je fais un méga saut en entendant l'alarme de Guillaume, car il m'avait dit hier soir qu'il se levait à 7h. J'étais déjà réveillée et je relaxais dans l'état "génial-je-peux-rester-dans-mon-lit-encore-quelque-temps", alors ça m'a fait tout un choc! Après m'être remise de mes émotions, je me suis lavée, habillée et j'ai déjeuné.
Je me suis ensuite rendue au pavillon des lettres et sciences humaines pour voir dans quels cours j'étais classée, mais les résultats n'étaient pas encore affichés. La gentille dame qui était là pour répondre aux questions des étudiant(e)s perdu(e)s en cette première journée m'informe qu'ils devraient être là dans une dizaine de minutes. Je me suis promenée un peu et je suis revenue quinze minutes plus tard, mais ils n'étaient toujours pas là. Je me suis donc rendue à l'arrêt d'autobus, pochette remplie de CV en main, et j'ai attendu l'autobus 11 qui se rend en 10 minutes au Carrefour de l'Estrie.
Le centre d'achats est très gros et il a une structure particulière. Conséquence, je me promenais et je découvrais constamment des nouveaux corridors alors que je pensais avoir fait le tour. J'ai laissé mon CV dans plein d'endroits passionnants (entre autres chez Sears, comme caissière), toujours avec le sourire. Encore là, les gens me "spottaient" presque assurément et disaient : "C'est pour déposer un CV?". Décidémment, je dois avoir l'air d'une étudiante fauchée. Pourtant, je n'avais pas de traces de Kraft Dinner autour de la bouche et je ne portais pas de macaron "Mettons fin à la chasse aux phoques".
Après un périple d'une heure à remplir des demandes d'emploi où je devais essayer de faire "fitter" mon adresse et mon numéro de téléphone sur des lignes minuscules, je suis retournée à l'Université. Je vais toutefois repasser au centre commercial demain, car chez Grif Graf il faut ABSOLUMENT que la gérante soit là quand quelqu'un donne un CV. Je pourrais laisser faire, mais bon : je vais sauter sur toutes les occasions qui se présentent à moi! De toute façon, l'autobus est gratuit...
En débarquant de l'autobus, je me suis empressée d'aller voir si les résultats du test étaient enfin disponibles. Miracle, ils étaient là! Optimiste, je regarde la liste des étudiants inscrits en grammaire avancée. Je suis là. Je m'en doutais bien, car le test était assez facile. Un peu plus inquiète, je regarde ensuite la feuille pour le cours de rédaction avancée... Merde, je ne suis pas là! Ah, non, ce n'est pas le bon numéro de cours... ANG 225... oui, je suis là malgré ma nuit blanche la veille du test! Victoire! Je retourne donc à ma chambre, le sourire étampé dans la face. Après tout, nous ne sommes que 15 dans le groupe de rédaction...
Quand je suis entrée dans la chambre, vers 11h, j'ai été surprise de voir que Guillaume s'y trouvait déjà : il devait avoir une rencontre de début de session de 9h à 11h30.
-Bonjour, mon amour! Ta rencontre a fini plus tôt?
-Ben, finalement ce n'était pas une rencontre, c'était l'initiation...
-Et tu n'es pas allé?
-Ben, j'avais jeté ma feuille et je ne me souvenais pas que c'était aujourd'hui.
-Tu aurais pu rester quand même.
-Ouin, mais j'avais pas mon stock...
Sans commentaires. De mon côté, j'ai confirmé ma présence par email à la responsable de l'initiation, qui m'a affirmé que ce n'était pas bien grave si je n'avais pas de fusil à l'eau (eh oui, j'ai oublié le mien à RdL. j'ai bien essayé d'en trouver un chez Dollarama, mais la section Été a fait place à la section Halloween, alors on oublie ça...). Parlant d'initiations, la gang de génie (ou peut-être toute la gang de sciences nat, car il y avait du monde!) se faisait initier aujourd'hui. Ils faisaient une fausse manifestation et se promenaient dans tout le campus en brandissant des pancartes et en chantant des slogans aussi édifiants que "Faisons la vaisselle, faisons la vaisselle!" sur l'air de "Santa Claus is coming to town". J'ai ainsi croisé Mylène, une louperivoise de ma connaissance qui étudie ici en génie. Ça a fait drôle de voir un visage connu.
Après le dîner, je suis descendue au sous-sol du G3 pour faire mon lavage (je suis dans le G4, alors je dois marcher dehors quelques secondes pour m'y rendre; on va s'amuser en hiver!). La carte de buanderie est vraiment géniale : c'est la même qu'à Winnipeg, mais là-bas on devait aller à l'accueil des résidences et donner de l'argent à la madame pour charger notre carte. Ici, il y a deux machines pour charger : une qui prend des billets de 5, 10 et 20$ et une autre qui prend Interac, Visa et Mastercard. Ahtrun Zala se serait sûrement évanouie de bonheur devant toute cette technologie! ;)
Le seul problème, c'est que la salle de lavage est une véritable usine à maux de tête : il fait chaud, il y a beaucoup de bruit et en plus il y a de l'écho. Évidemment, je n'y ai pas échappé : je me suis ramassée avec une migraine infernale. J'ai dormi une bonne heure et j'ai végété dans mon lit une autre heure, puis ça a fini par passer. En plus, grâce à mes plats de macaroni, je n'ai pas eu à faire de souper. Je dois faire la vaisselle, mais ça ne presse pas : j'irai dès que j'aurai terminé la rédaction de ce sulfureux message.
Mon message tire à sa fin, d'ailleurs. Eh oui, malgré les apparences, il m'arrive de n'avoir rien à dire... Je vous laisse en vous souhaitant une bonne soirée. Je vous redonne des nouvelles demain soir, assez tard étant donné que mon cours commence à 16h et finit à une heure indéterminée. Je présume que mes cours durent tous trois heures, mais je me trompe peut-être : j'ai jasé sur MSN avec Tania et j'ai appris qu'elle a 6 cours, pour un faramieux total de... 26 heures! J'étais traumatisée, mais elle m'a dit qu'elle avait plusieurs heures de travaux pratiques, ce qui réduit le nombre d'heures de travail à la maison. Courage, Tania : tu vas y arriver!
Bonne soirée (ou journée, whatever) à tous!
Non, je blague. C'est juste que j'ai appelé chez Visa Desjardins, car j'avais une transaction de 15,69$ en date du 21 août et je ne savais pas d'où ça venait. J'ai finalement appris que c'était à cause de mon repas chez Mikes (qui a coûté 13,65$ qui m'ont été facturés) avec Amélie, car les restaurants prennent supposément un dépôt temporaire sur notre carte de crédit, dépôt qui disparaît après quelques jours. La préposée avait l'air pressée d'en finir avec mon cas et elle m'a expliqué ça en 2 secondes et quart. C'était assez surréaliste! Au moins je peux dormir tranquille : personne n'a copié ma carte.
Parlant de carte de crédit, ma commande Amazon est maintenant "Shipping soon", alors je vais bientôt pouvoir visionner le SUPERBE spectacle de Dream Theater (Pop : tu peux te consoler avec le preview qui est disponible sur le site du groupe) et rêver à la Nouvelle-Zélande.
Bon, trêve de bavardages financiers : je déteste lire le cahier économie et j'imagine que mes deux paragraphes précédents sont aussi intéressants. Voici plutôt un compte-rendu de ma journée.
6h30 : Je fais un méga saut en entendant l'alarme de Guillaume, car il m'avait dit hier soir qu'il se levait à 7h. J'étais déjà réveillée et je relaxais dans l'état "génial-je-peux-rester-dans-mon-lit-encore-quelque-temps", alors ça m'a fait tout un choc! Après m'être remise de mes émotions, je me suis lavée, habillée et j'ai déjeuné.
Je me suis ensuite rendue au pavillon des lettres et sciences humaines pour voir dans quels cours j'étais classée, mais les résultats n'étaient pas encore affichés. La gentille dame qui était là pour répondre aux questions des étudiant(e)s perdu(e)s en cette première journée m'informe qu'ils devraient être là dans une dizaine de minutes. Je me suis promenée un peu et je suis revenue quinze minutes plus tard, mais ils n'étaient toujours pas là. Je me suis donc rendue à l'arrêt d'autobus, pochette remplie de CV en main, et j'ai attendu l'autobus 11 qui se rend en 10 minutes au Carrefour de l'Estrie.
Le centre d'achats est très gros et il a une structure particulière. Conséquence, je me promenais et je découvrais constamment des nouveaux corridors alors que je pensais avoir fait le tour. J'ai laissé mon CV dans plein d'endroits passionnants (entre autres chez Sears, comme caissière), toujours avec le sourire. Encore là, les gens me "spottaient" presque assurément et disaient : "C'est pour déposer un CV?". Décidémment, je dois avoir l'air d'une étudiante fauchée. Pourtant, je n'avais pas de traces de Kraft Dinner autour de la bouche et je ne portais pas de macaron "Mettons fin à la chasse aux phoques".
Après un périple d'une heure à remplir des demandes d'emploi où je devais essayer de faire "fitter" mon adresse et mon numéro de téléphone sur des lignes minuscules, je suis retournée à l'Université. Je vais toutefois repasser au centre commercial demain, car chez Grif Graf il faut ABSOLUMENT que la gérante soit là quand quelqu'un donne un CV. Je pourrais laisser faire, mais bon : je vais sauter sur toutes les occasions qui se présentent à moi! De toute façon, l'autobus est gratuit...
En débarquant de l'autobus, je me suis empressée d'aller voir si les résultats du test étaient enfin disponibles. Miracle, ils étaient là! Optimiste, je regarde la liste des étudiants inscrits en grammaire avancée. Je suis là. Je m'en doutais bien, car le test était assez facile. Un peu plus inquiète, je regarde ensuite la feuille pour le cours de rédaction avancée... Merde, je ne suis pas là! Ah, non, ce n'est pas le bon numéro de cours... ANG 225... oui, je suis là malgré ma nuit blanche la veille du test! Victoire! Je retourne donc à ma chambre, le sourire étampé dans la face. Après tout, nous ne sommes que 15 dans le groupe de rédaction...
Quand je suis entrée dans la chambre, vers 11h, j'ai été surprise de voir que Guillaume s'y trouvait déjà : il devait avoir une rencontre de début de session de 9h à 11h30.
-Bonjour, mon amour! Ta rencontre a fini plus tôt?
-Ben, finalement ce n'était pas une rencontre, c'était l'initiation...
-Et tu n'es pas allé?
-Ben, j'avais jeté ma feuille et je ne me souvenais pas que c'était aujourd'hui.
-Tu aurais pu rester quand même.
-Ouin, mais j'avais pas mon stock...
Sans commentaires. De mon côté, j'ai confirmé ma présence par email à la responsable de l'initiation, qui m'a affirmé que ce n'était pas bien grave si je n'avais pas de fusil à l'eau (eh oui, j'ai oublié le mien à RdL. j'ai bien essayé d'en trouver un chez Dollarama, mais la section Été a fait place à la section Halloween, alors on oublie ça...). Parlant d'initiations, la gang de génie (ou peut-être toute la gang de sciences nat, car il y avait du monde!) se faisait initier aujourd'hui. Ils faisaient une fausse manifestation et se promenaient dans tout le campus en brandissant des pancartes et en chantant des slogans aussi édifiants que "Faisons la vaisselle, faisons la vaisselle!" sur l'air de "Santa Claus is coming to town". J'ai ainsi croisé Mylène, une louperivoise de ma connaissance qui étudie ici en génie. Ça a fait drôle de voir un visage connu.
Après le dîner, je suis descendue au sous-sol du G3 pour faire mon lavage (je suis dans le G4, alors je dois marcher dehors quelques secondes pour m'y rendre; on va s'amuser en hiver!). La carte de buanderie est vraiment géniale : c'est la même qu'à Winnipeg, mais là-bas on devait aller à l'accueil des résidences et donner de l'argent à la madame pour charger notre carte. Ici, il y a deux machines pour charger : une qui prend des billets de 5, 10 et 20$ et une autre qui prend Interac, Visa et Mastercard. Ahtrun Zala se serait sûrement évanouie de bonheur devant toute cette technologie! ;)
Le seul problème, c'est que la salle de lavage est une véritable usine à maux de tête : il fait chaud, il y a beaucoup de bruit et en plus il y a de l'écho. Évidemment, je n'y ai pas échappé : je me suis ramassée avec une migraine infernale. J'ai dormi une bonne heure et j'ai végété dans mon lit une autre heure, puis ça a fini par passer. En plus, grâce à mes plats de macaroni, je n'ai pas eu à faire de souper. Je dois faire la vaisselle, mais ça ne presse pas : j'irai dès que j'aurai terminé la rédaction de ce sulfureux message.
Mon message tire à sa fin, d'ailleurs. Eh oui, malgré les apparences, il m'arrive de n'avoir rien à dire... Je vous laisse en vous souhaitant une bonne soirée. Je vous redonne des nouvelles demain soir, assez tard étant donné que mon cours commence à 16h et finit à une heure indéterminée. Je présume que mes cours durent tous trois heures, mais je me trompe peut-être : j'ai jasé sur MSN avec Tania et j'ai appris qu'elle a 6 cours, pour un faramieux total de... 26 heures! J'étais traumatisée, mais elle m'a dit qu'elle avait plusieurs heures de travaux pratiques, ce qui réduit le nombre d'heures de travail à la maison. Courage, Tania : tu vas y arriver!
Bonne soirée (ou journée, whatever) à tous!
27 août 2006
Métamorphose!

Croyez-le ou non, certaines parties de la chaise ont subi une véritable métamorphose : les bras ont retrouvé leur jaune d'antan! Vous pouvez d'ailleurs le voir sur la photo (le bras à votre droite est nettoyé, mais pas celui à votre gauche). Il y en avait, de la crasse, sur ma guenille!
***
Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille... Je suis donc condamnée à l'intérieur, ne pouvant ni marcher ni prendre l'autobus... Qu'à cela ne tienne! J'ai encore quelques cahiers d'exercices d'anglais dans lesquels je peux travailler en attendant mes cours et je peux toujours bûcher sur de l'origami. Je vais trouver un moyen de m'occuper; ne vous en faites pas!

26 août 2006
Chronique culinaire

...et je me suis ramassée avec une quantité industrielle de macaroni au tofu! Pour vous donner une idée, j'en ai mangé une MÉGA assiette ce soir, j'en ai donné une petite portion à Guillaume, puis j'ai rempli trois plats de plastique pour moi et un pour Guillaume. Ouf! Vous remarquerez aussi que mes légumes et mon tofu ont légèrement brûlé, mais j'ai utilisé la quantité d'huile indiquée.
Heureusement, la recette était tout de même délicieuse (eh oui, Fred : même le tofu!). La prochaine fois, par contre, je vais modifier la recette en mettant deux fois moins de pâtes, deux fois plus d'huile d'olive et deux fois plus de sauce soya que ce qui est indiqué dans le livre. Avec ces changements, tout devrait être à mon goût. ;)
***
Ce matin, j'ai laissé mon chum découvrir un fait de la vie : l'épicerie, ça coûte cher, quand on n'est pas organisé! En effet, Guillaume s'est retrouvé avec une facture de 100$, lui qui pensait n'acheter des ingrédients que pour quelques repas. Sa réaction initiale? "C'est décourageant! Je n'irai plus jamais à l'épicerie!" Évidemment, je me suis empressée de lui répondre que s'il surveillait les spéciaux et, surtout, planifiait mieux ses repas et des moyens d'utiliser la totalité de ce qu'il achetait, la vie serait belle... et pas trop dure pour son compte bancaire! Inutile de dire qu'avec ce qu'il a acheté, Guillaume dispose de bouffe pour les 3 siècles à venir.
En plus, ce petit drame aurait pu être bien pire : après avoir tourné en rond pendant trois siècles à l'épicerie parce que Guillaume n'avait pas tout à fait bien regroupé ses ingrédients sur sa liste d'épicerie (ex.: le pepperoni n'était pas avec les viandes, alors j'ai dû retourner lui en chercher), nous avons presque manqué l'autobus qui nous ramenait à l'Université. Si nous l'avions manqué, nous aurions dû nous rendre aux résidences à pied... ou attendre une heure pour un autre autobus!
***
J'ai acheté La Tribune pour consulter les offres d'emploi, mais il n'y avait rien d'accessible pour une étudiante fauchée. Too bad... Je pensais aller au centre d'achats demain pour distribuer mes CV avec un air de chien piteux (ben non, c'est une blague!), mais il n'y a pas d'autobus le dimanche. je vais donc y aller lundi, étant donné que je n'ai pas de cours. Le programme pour passer le temps ce soir et demain? Écouter la trilogie de films du Seigneur des Anneaux avec Guillaume. Je vous laisse donc pour commencer ce périple cinématographique. Amusez-vous bien!

La voici!

Eh oui, vous pouvez maintenant admirer le fruit de mon labeur des derniers jours (avec une précieuse aide de ma mère, bien entendu). Vous ne voyez pas toute la chambre : le garde-robe est à la limite droite de la photo et ma bibliothèque est à côté du garde-robe, alors vous ne pouvez pas les voir. Avouez quand même que mon décor à pois est superbe! Je suis sûre que Mumu, qui écoute Décore ta vie autant (sinon plus) que moi est tout à fait d'accord avec moi. N'est-ce pas, Mumu?
Maintenant que je sais comment publier des photos, vous pouvez vous attendre à ce que j'en prenne souvent! Je vais pouvoir vous montrer le pavillon des Lettres et sciences humaines, l'initiation... tout plein de belles choses!
***
Ce matin, lorsque nous sommes descendus à la cuisine pour déjeuner, il y avait déjà trois personnes! J'ai maintenant la preuve que Guillaume et moi ne sommes pas les seuls aux Résidences à manger! J'ai rencontré le très sympathique Michaël, un gars de l'Abitibi qui commence un baccalauréat accéléré (probablement à la suite d'un DEC-bacc) en informatique. Inutile de dire que c'est un sosie de "Athrun Zala" (ceux qui sont concernés comprendront) ...
Bon, je vous laisse pour aller prendre l'autobus de la STS pour la première fois et accompagner Guillaume dans sa première vraie épicerie avec une liste. Le pauvre, il ne peut pas avoir sa carte de repas à la cafétéria avant mercredi, car il faut la carte étudiante. Il est donc "pogné" pour se faire de la bouffe jusque là... Oh... ;)

25 août 2006
Je croise les doigts...
Me revoilà! Malheureusement pour vous, ma journée a été tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Bref, si vous pensiez vivre des émotions fortes en lisant ce blog, meilleure chance la prochaine fois. ;)
En effet, je n'ai pas fait grand-chose de productif aujourd'hui, à part bien sûr de préparer mes repas et de coller mon chum (chose productive s'il en est une). J'ai aussi imprimé quelques copies de mon curriculum vitae et j'ai rédigé une lettre de présentation destinée au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke.
Je me suis d'ailleurs rendue dans cet édifice afin d'y laisser mon CV, car j'aimerais VRAIMENT continuer dans la même veine qu'à RdL et travailler dans une salle de spectacles. Ce fut court et touchant. En me voyant, la madame à la billetterie dit :
-C'est pour déposer un CV?
-Oui. (un peu surprise d'avoir été démasquée si facilement)
(Elle me prend le cv des mains)
-Parfait. Merci!
J'en suis venue à trois conclusions hypothétiques, que voici :
1) C'est écrit dans ma face que je suis une étudiante fauchée à la recherche d'un emploi;
2) L'établissement a tellement reçu d'étudiants fauchés à la recherche d'un emploi que leurs CV sont ramassés le plus vite possible et passés à la déchiqueteuse automatiquement;
3) L'établissement est tellement en manque d'employés que les étudiants fauchés sont automatiquement détectés et pressés de laisser leur CV.
J'espère seulement que ma troisième intuition est la bonne...
Bon, mes impressions sur le campus et la ville, comme promis. Les deux sont superbes, surtout que j'ai une très belle vue de notre fenêtre du troisième étage. Il y a beaucoup d'arbres et de végétation. Le seul problème, c'est que autant la ville que le campus semblent d'abord conçus pour les automobilistes. Le campus de la University of Manitoba était davantage piétonnier.
Sur ce, je vous laisse et je vais me coucher. Je vous redonne des nouvelles demain et je vais essayer de trouver le moyen de publier ici-même les photos de ma chambre.
En effet, je n'ai pas fait grand-chose de productif aujourd'hui, à part bien sûr de préparer mes repas et de coller mon chum (chose productive s'il en est une). J'ai aussi imprimé quelques copies de mon curriculum vitae et j'ai rédigé une lettre de présentation destinée au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke.
Je me suis d'ailleurs rendue dans cet édifice afin d'y laisser mon CV, car j'aimerais VRAIMENT continuer dans la même veine qu'à RdL et travailler dans une salle de spectacles. Ce fut court et touchant. En me voyant, la madame à la billetterie dit :
-C'est pour déposer un CV?
-Oui. (un peu surprise d'avoir été démasquée si facilement)
(Elle me prend le cv des mains)
-Parfait. Merci!
J'en suis venue à trois conclusions hypothétiques, que voici :
1) C'est écrit dans ma face que je suis une étudiante fauchée à la recherche d'un emploi;
2) L'établissement a tellement reçu d'étudiants fauchés à la recherche d'un emploi que leurs CV sont ramassés le plus vite possible et passés à la déchiqueteuse automatiquement;
3) L'établissement est tellement en manque d'employés que les étudiants fauchés sont automatiquement détectés et pressés de laisser leur CV.
J'espère seulement que ma troisième intuition est la bonne...
Bon, mes impressions sur le campus et la ville, comme promis. Les deux sont superbes, surtout que j'ai une très belle vue de notre fenêtre du troisième étage. Il y a beaucoup d'arbres et de végétation. Le seul problème, c'est que autant la ville que le campus semblent d'abord conçus pour les automobilistes. Le campus de la University of Manitoba était davantage piétonnier.
Sur ce, je vous laisse et je vais me coucher. Je vous redonne des nouvelles demain et je vais essayer de trouver le moyen de publier ici-même les photos de ma chambre.
So it begins.
La grande aventure commence! Étant donné que je n'ai vraiment pas eu le temps d'accéder à Internet ces deux derniers jours, voici un compte-rendu de tout ce qui s'est passé (ou presque...) depuis mon déménagement.
23 août, 8h45 : Je dis aurevoir à tout le monde, le coeur un peu gros de voir ma soeur de 15 ans qui pleure à chaudes larmes. Pauvre elle : elle a pleuré pour ses deux grandes soeurs...
Après deux heures de route pendant lesquelles j'étais dans un état semi-comateux (n'ayant dormi que cinq heures dans la nuit), ma mère et moi avons arrêté au Subway à Sainte-Foy pour dîner avec ma soeur. Ça m'a fait chaud au coeur de la voir si bavarde (elle qui est normalement très peu loquace) et si motivée par ses cours en informatique.
Encore un bon deux heures de route, puis nous arrivons à Sherbrooke. Les instructions pour l'université ne sont pas en évidence (la seule pancarte que nous avons vue avait à peu près le même format qu'une feuille 8½ x 11), alors nous arrêtons dans une station-service et j'achète une carte de la ville (5,64$!!!!!!!!!!!!!!!!!) que ma mère consulte, car j'ai toujours été nulle pour déchiffrer ces affaires-là. Elle reprend tout de suite le droit chemin, et, voilà, nous arrivons aux résidences. Au poste d'accueil, le charmant (très ironique) monsieur m'apprend que finalement, le montant à payer pour chaque jour supplémentaire est de 9,50$, alors que tous les résidents avaient reçu un email qui disait 9$! J'ai trouvé ça moyen, mais bon... je ne pouvais quand même pas dormir dehors avec tout mon stock!
En entrant dans la chambre, par contre, j'ai été agréablement surprise : elle est plus grande que ce que les photos laissaient voir, et l'espace est super bien organisé. Bon, ok, les murs sont beiges, mais n'ayez crainte : je me suis empressée d'ajouter de la couleur au décor! Seules déceptions : il n'y a pas de moustiquaire dans la fenêtre et un des deux réfrigérateurs semble voué à la décharge. Je me promets de remplir un formulaire de demande de réparation pour ces deux objets (surtout que le réfrigérateur vétuste est celui de MON côté de la chambre lol).
Je vous avais déjà dit que j'avais beaucoup de stock. À présent, il fallait le monter! Heureusement que ma mère et moi sommes en forme... Après environ une heure (!) passée à monter des boîtes, des sacs et encore des boîtes, nous étions crevées et nous sommes allées souper, même s'il n'était que 16h de l'après-midi. Ensuite, après un petit tour à l'épicerie, nous sommes revenues à la chambre pour nettoyer un peu et faire le lit. Ma mère était super fatiguée, alors je l'ai obligée à se reposer pendant que je rangeais mes affaires. Elle s'est finalement endormie.
À 22 heures, j'étais crevée et je me suis couchée. Cependant, vous connaissez tous les "vertus" de l'adrénaline : même si je n'avais dormi que cinq heures la nuit précédente, l'énervement et la nouveauté ont fait en sorte que je n'ai pour ainsi dire pas dormi de la nuit.
*** LE LENDEMAIN ***
Ma mère se réveille et comprend pourquoi elle ne se sentait pas bien la veille : elle fait une otite. Elle a bien hâte de rentrer à la maison, alors elle part sans même se laver après avoir fait ses traditionnelles recommandations maternelles. J'avoue que ça me fait drôle de me retrouver toute seule, mais je me dis que mon amoureux arrive dans l'après-midi. Je vais donc me laver, je déjeune et je range encore quelques petits trucs. Cependant, je n'ai pas le temps de finir, car ma rencontre pour le choix de cours a lieu à 9 heures. Je me rends donc joyeusement (pas en gambadant, mais presque) au pavillon des lettres et sciences humaines, qui en passant n'est pas trop loin des résidences. En prenant le mauvais chemin une fois, ça ne m'a pris que 10 minutes. J'entre donc et je me prépare à me perdre en cherchant le local, mais les profs ont eu la bonne idée de placer des feuilles indiquant le chemin à suivre. Seul le local d'Études anglaises était ainsi identifié! Vraiment, ce programme est fait pour moi, s'il est fait pour les gens qui n'ont pas le sens de l'orientation...
J'arrive donc au local une dizaine de minutes à l'avance. Nous sommes une vingtaine d'étudiants - je crois; je n'ai pas compté-, et la proportion gars/filles est à peu près égale. Finalement, notre "choix" de cours s'est effectué assez rapidement : on nous impose cinq cours obligatoires! Bref, la rencontre a seulement servi à parler un peu du programme et du régime coop, choses que je savais déjà étant donné que j'étais allée aux portes ouvertes et que j'avais consulté la description du programme sur le site web de l'université.
J'ai quand même écouté, mais disons que plusieurs personnes semblaient s'emmerder royalement et auraient sans aucun doute préféré être ailleurs (peut-être dans leur lit...). Ça m'amène à une petite anectode que la gang d'Arts et Lettres appréciera sans doute. Vous vous souvenez des enseignements de Christian sur l'écoute active? Il disait que les profs étaient toujours contents de voir des étudiants à l'écoute et ils nous avait proposé le test suivant : pendant un long speech, regardez attentivement le professeur et faites des signes de la tête pour marquer votre approbation. Christian nous disait que le regard du prof allait invariablement nous croiser plus souvent, pour finalement s'adresser presque directement à nous. Eh bien, c'est exactement ce qui s'est produit! Pendant qu'une des profs parlait de la maîtrise en littérature canadienne comparée (un sujet qui ne me passionne pas, pourtant) qu'on peut faire après le baccalauréat, tout le monde avait l'air plutôt amorphe. De mon côté, j'écoutais activement et la prof a fini par parler en me fixant pendant presque une minute, jusqu'à ce que je me tanne et que je baisse les yeux. La morale de cette histoire? Christian a toujours raison, bien sûr! (un peu douteux, mais bon...)
Après avoir signé le formulaire de choix de cours et avoir reçu les instructions pour le test écrit qui aurait lieu dans l'après-midi, je suis retournée à ma chambre. Voyant la porte entrouverte, je me précipite à l'intérieur, tout* heureuse, croyant que mon amoureux était arrivé. Faux espoir : ce n'était que le gars de l'entretien, qui à ma grande surprise avait rebranché l'antiquité à moitié brisée! Voici notre conversation :
*Capsule grammaticale : j'ignore totalement si le "h" de "heureuse" est muet ou aspiré (mon liguiste de père pourrait sûrement me le dire), alors j'ignore si je dois écrire "tout" ou "toute".
Moi : Allo!
Gars : Allo! C'est toi qui avait rempli un formulaire de bris?
Moi : Oui, la porte du réfrigérateur est brisée à l'intérieur et je pensais qu'il devait être changé.
Gars : Non, là, je l'ai rebranché et ça fonctionne. On ne peut pas tous les changer, et on n'a pas eu de plainte pour lui l'an passé.
Moi (ne voulant pas m'obstiner) : Ok, c'est beau. Et pour le moustiquaire?
Gars : Il en manque dans tellement de chambres que nous allons faire tout ça en même temps.
Moi : C'est parfait. Merci!
Bref, malgré le passage du gars, nous n'avons toujours pas de moustiquaire (mais j'ai bon espoir) et une relique fera office de frigo. Au moins ça garde la bouffe au froid!
Mon test de classement (pour déterminer dans quel cours de grammaire et de rédaction nous serons placés, car il y a un niveau plus débutant et un niveau plus avancé) ayant lieu à 13 heures seulement, je décide de dîner, puis de laver l'ensemble de ma vaiselle et de mes articles de cuisine pour pouvoir me faire un vrai souper le soir venu. J'ai donc passé près d'une heure dans la cuisine avec mes gants de caoutchouc jaune, mais ça m'a permis de rencontrer deux charmants résidents : Jean-François, qui commence son bacc en droit, et Maude-Iris, qui en est à sa 2e année au bacc en enseignement primaire. Deux personnes fort sympathiques, qui ont toutefois ri de moi avec ma quantité industrielle de vaiselle.
Je n'ai pas eu le temps de tout laver, alors je me suis dis que je laverais le reste pendant que mes légumes pour le souper seraient en train de cuire. Je me suis donc rendue à nouveau au pavillon des lettres et sciences humaines pour effectuer mon test, soit 50 questions de grammaire super faciles et une composition de 300 mots à rédiger. Étant donné mon manque de sommeil, la composition a été ardue, car je ne savais plus quoi écrire ni comment structurer mes idées. Après avoir effacé mon début plusieurs fois, j'ai fini par m'en sortir, et je suis retournée à la chambre pour y trouver une industrie de déménagement...
...car mon amoureux était arrivé depuis une heure avec sa mère, deux tantes et un oncle qui montaient des bacs et les mettaient en place sans que le pauvre petit ait son mot à dire. Conséquence : ce matin, il ne savait pas où se trouvaient la moitié de ses affaires, surtout que c'est sa mère qui avait organisé tout le contenu des bacs lol. Dans ce branle-bas de combat, mon chum a également perdu sa clé et sa carte de buanderie. Après avoir cherché la clé un peu partout, j'en suis venue à la conclusion qu'une de ses tantes avait dû la ramasser par mégarde. IL va donc appeler sa tante Sherbrookoise sur l'heure du midi pour s'informer.
Avant de souper, je devais évidemment faire mon épicerie. J'avais tellement hâte! La mère de mon amoureux a offert de nous y reconduire en voiture, alors j'ai accepté avec plaisir. J'ai pu valider ce qu'Amélie m'avait dit : que je n'aurais qu'à prendre l'autobus 8. Le trajet en voiture a toutefois duré trois siècles, car il y avait des travaux sur la rue Galt ouest et il fallait faire un immense détour.
Une fois au IGA, j'étais toute contente! J'ai donc pris un panier, j'ai sorti ma liste et je suis partie à l'aventure. Mon chum m'accimpagnait, mais il n'avait pas fait de liste et il a acheté un peu n'importe quoi lol. De mon côté, j'ai rapidement trouvé tout ce dont j'avais besoin, et "ma belle-mère" (je trouve ça trop bizarre de dire ça même si c'est vrai lol) nous a reconduits à la chambre. Pendant que je montais mon épicerie, elle a dit aurevoir à son fils chéri et elle est partie. Dommage : je n'ai pas pu la saluer.
Après avoir tout rangé dans mon majestueux frigo, j'ai préparé ma bouffe et j'ai (enfin!) terminé toute ma vaisselle. J'ai soupé, j'ai fait quelques petits trucs sur Internet (j'avais oublié de dire : je croyais ne pas être encore branchée étant donné que je n'avais pas reçu l'avais de branchement dans la case postale et qu'il y a normalement un délai d'au plus cinq jours, mais j'ai entendu des gens dans la cuisine dire que toute le monde est branché en début de session et que le branchement est coupé après quelques jours si nous n'avons pas payé. Je me suis donc empressée de brancher mon ordi et de retrouver la civilisation.) et je me suis couchée, épuisée. J'ai encore dormi de façon intermittente, mais au moins j'ai dormi. Il faut dire que je ne suis pas habituée au ronronnement des réfrigérateurs dans ma chambre.
Je vais donc écrire un autre message ce soir ou demain pour raconter ma journée d'aujourd'hui, car je commence à être tannée. Je vous donnerai mon horaire, mes impressions sur la ville et le campus ainsi que, si je le peux, des photos de ma chambre. À plus tard!
23 août, 8h45 : Je dis aurevoir à tout le monde, le coeur un peu gros de voir ma soeur de 15 ans qui pleure à chaudes larmes. Pauvre elle : elle a pleuré pour ses deux grandes soeurs...
Après deux heures de route pendant lesquelles j'étais dans un état semi-comateux (n'ayant dormi que cinq heures dans la nuit), ma mère et moi avons arrêté au Subway à Sainte-Foy pour dîner avec ma soeur. Ça m'a fait chaud au coeur de la voir si bavarde (elle qui est normalement très peu loquace) et si motivée par ses cours en informatique.
Encore un bon deux heures de route, puis nous arrivons à Sherbrooke. Les instructions pour l'université ne sont pas en évidence (la seule pancarte que nous avons vue avait à peu près le même format qu'une feuille 8½ x 11), alors nous arrêtons dans une station-service et j'achète une carte de la ville (5,64$!!!!!!!!!!!!!!!!!) que ma mère consulte, car j'ai toujours été nulle pour déchiffrer ces affaires-là. Elle reprend tout de suite le droit chemin, et, voilà, nous arrivons aux résidences. Au poste d'accueil, le charmant (très ironique) monsieur m'apprend que finalement, le montant à payer pour chaque jour supplémentaire est de 9,50$, alors que tous les résidents avaient reçu un email qui disait 9$! J'ai trouvé ça moyen, mais bon... je ne pouvais quand même pas dormir dehors avec tout mon stock!
En entrant dans la chambre, par contre, j'ai été agréablement surprise : elle est plus grande que ce que les photos laissaient voir, et l'espace est super bien organisé. Bon, ok, les murs sont beiges, mais n'ayez crainte : je me suis empressée d'ajouter de la couleur au décor! Seules déceptions : il n'y a pas de moustiquaire dans la fenêtre et un des deux réfrigérateurs semble voué à la décharge. Je me promets de remplir un formulaire de demande de réparation pour ces deux objets (surtout que le réfrigérateur vétuste est celui de MON côté de la chambre lol).
Je vous avais déjà dit que j'avais beaucoup de stock. À présent, il fallait le monter! Heureusement que ma mère et moi sommes en forme... Après environ une heure (!) passée à monter des boîtes, des sacs et encore des boîtes, nous étions crevées et nous sommes allées souper, même s'il n'était que 16h de l'après-midi. Ensuite, après un petit tour à l'épicerie, nous sommes revenues à la chambre pour nettoyer un peu et faire le lit. Ma mère était super fatiguée, alors je l'ai obligée à se reposer pendant que je rangeais mes affaires. Elle s'est finalement endormie.
À 22 heures, j'étais crevée et je me suis couchée. Cependant, vous connaissez tous les "vertus" de l'adrénaline : même si je n'avais dormi que cinq heures la nuit précédente, l'énervement et la nouveauté ont fait en sorte que je n'ai pour ainsi dire pas dormi de la nuit.
*** LE LENDEMAIN ***
Ma mère se réveille et comprend pourquoi elle ne se sentait pas bien la veille : elle fait une otite. Elle a bien hâte de rentrer à la maison, alors elle part sans même se laver après avoir fait ses traditionnelles recommandations maternelles. J'avoue que ça me fait drôle de me retrouver toute seule, mais je me dis que mon amoureux arrive dans l'après-midi. Je vais donc me laver, je déjeune et je range encore quelques petits trucs. Cependant, je n'ai pas le temps de finir, car ma rencontre pour le choix de cours a lieu à 9 heures. Je me rends donc joyeusement (pas en gambadant, mais presque) au pavillon des lettres et sciences humaines, qui en passant n'est pas trop loin des résidences. En prenant le mauvais chemin une fois, ça ne m'a pris que 10 minutes. J'entre donc et je me prépare à me perdre en cherchant le local, mais les profs ont eu la bonne idée de placer des feuilles indiquant le chemin à suivre. Seul le local d'Études anglaises était ainsi identifié! Vraiment, ce programme est fait pour moi, s'il est fait pour les gens qui n'ont pas le sens de l'orientation...
J'arrive donc au local une dizaine de minutes à l'avance. Nous sommes une vingtaine d'étudiants - je crois; je n'ai pas compté-, et la proportion gars/filles est à peu près égale. Finalement, notre "choix" de cours s'est effectué assez rapidement : on nous impose cinq cours obligatoires! Bref, la rencontre a seulement servi à parler un peu du programme et du régime coop, choses que je savais déjà étant donné que j'étais allée aux portes ouvertes et que j'avais consulté la description du programme sur le site web de l'université.
J'ai quand même écouté, mais disons que plusieurs personnes semblaient s'emmerder royalement et auraient sans aucun doute préféré être ailleurs (peut-être dans leur lit...). Ça m'amène à une petite anectode que la gang d'Arts et Lettres appréciera sans doute. Vous vous souvenez des enseignements de Christian sur l'écoute active? Il disait que les profs étaient toujours contents de voir des étudiants à l'écoute et ils nous avait proposé le test suivant : pendant un long speech, regardez attentivement le professeur et faites des signes de la tête pour marquer votre approbation. Christian nous disait que le regard du prof allait invariablement nous croiser plus souvent, pour finalement s'adresser presque directement à nous. Eh bien, c'est exactement ce qui s'est produit! Pendant qu'une des profs parlait de la maîtrise en littérature canadienne comparée (un sujet qui ne me passionne pas, pourtant) qu'on peut faire après le baccalauréat, tout le monde avait l'air plutôt amorphe. De mon côté, j'écoutais activement et la prof a fini par parler en me fixant pendant presque une minute, jusqu'à ce que je me tanne et que je baisse les yeux. La morale de cette histoire? Christian a toujours raison, bien sûr! (un peu douteux, mais bon...)
Après avoir signé le formulaire de choix de cours et avoir reçu les instructions pour le test écrit qui aurait lieu dans l'après-midi, je suis retournée à ma chambre. Voyant la porte entrouverte, je me précipite à l'intérieur, tout* heureuse, croyant que mon amoureux était arrivé. Faux espoir : ce n'était que le gars de l'entretien, qui à ma grande surprise avait rebranché l'antiquité à moitié brisée! Voici notre conversation :
*Capsule grammaticale : j'ignore totalement si le "h" de "heureuse" est muet ou aspiré (mon liguiste de père pourrait sûrement me le dire), alors j'ignore si je dois écrire "tout" ou "toute".
Moi : Allo!
Gars : Allo! C'est toi qui avait rempli un formulaire de bris?
Moi : Oui, la porte du réfrigérateur est brisée à l'intérieur et je pensais qu'il devait être changé.
Gars : Non, là, je l'ai rebranché et ça fonctionne. On ne peut pas tous les changer, et on n'a pas eu de plainte pour lui l'an passé.
Moi (ne voulant pas m'obstiner) : Ok, c'est beau. Et pour le moustiquaire?
Gars : Il en manque dans tellement de chambres que nous allons faire tout ça en même temps.
Moi : C'est parfait. Merci!
Bref, malgré le passage du gars, nous n'avons toujours pas de moustiquaire (mais j'ai bon espoir) et une relique fera office de frigo. Au moins ça garde la bouffe au froid!
Mon test de classement (pour déterminer dans quel cours de grammaire et de rédaction nous serons placés, car il y a un niveau plus débutant et un niveau plus avancé) ayant lieu à 13 heures seulement, je décide de dîner, puis de laver l'ensemble de ma vaiselle et de mes articles de cuisine pour pouvoir me faire un vrai souper le soir venu. J'ai donc passé près d'une heure dans la cuisine avec mes gants de caoutchouc jaune, mais ça m'a permis de rencontrer deux charmants résidents : Jean-François, qui commence son bacc en droit, et Maude-Iris, qui en est à sa 2e année au bacc en enseignement primaire. Deux personnes fort sympathiques, qui ont toutefois ri de moi avec ma quantité industrielle de vaiselle.
Je n'ai pas eu le temps de tout laver, alors je me suis dis que je laverais le reste pendant que mes légumes pour le souper seraient en train de cuire. Je me suis donc rendue à nouveau au pavillon des lettres et sciences humaines pour effectuer mon test, soit 50 questions de grammaire super faciles et une composition de 300 mots à rédiger. Étant donné mon manque de sommeil, la composition a été ardue, car je ne savais plus quoi écrire ni comment structurer mes idées. Après avoir effacé mon début plusieurs fois, j'ai fini par m'en sortir, et je suis retournée à la chambre pour y trouver une industrie de déménagement...
...car mon amoureux était arrivé depuis une heure avec sa mère, deux tantes et un oncle qui montaient des bacs et les mettaient en place sans que le pauvre petit ait son mot à dire. Conséquence : ce matin, il ne savait pas où se trouvaient la moitié de ses affaires, surtout que c'est sa mère qui avait organisé tout le contenu des bacs lol. Dans ce branle-bas de combat, mon chum a également perdu sa clé et sa carte de buanderie. Après avoir cherché la clé un peu partout, j'en suis venue à la conclusion qu'une de ses tantes avait dû la ramasser par mégarde. IL va donc appeler sa tante Sherbrookoise sur l'heure du midi pour s'informer.
Avant de souper, je devais évidemment faire mon épicerie. J'avais tellement hâte! La mère de mon amoureux a offert de nous y reconduire en voiture, alors j'ai accepté avec plaisir. J'ai pu valider ce qu'Amélie m'avait dit : que je n'aurais qu'à prendre l'autobus 8. Le trajet en voiture a toutefois duré trois siècles, car il y avait des travaux sur la rue Galt ouest et il fallait faire un immense détour.
Une fois au IGA, j'étais toute contente! J'ai donc pris un panier, j'ai sorti ma liste et je suis partie à l'aventure. Mon chum m'accimpagnait, mais il n'avait pas fait de liste et il a acheté un peu n'importe quoi lol. De mon côté, j'ai rapidement trouvé tout ce dont j'avais besoin, et "ma belle-mère" (je trouve ça trop bizarre de dire ça même si c'est vrai lol) nous a reconduits à la chambre. Pendant que je montais mon épicerie, elle a dit aurevoir à son fils chéri et elle est partie. Dommage : je n'ai pas pu la saluer.
Après avoir tout rangé dans mon majestueux frigo, j'ai préparé ma bouffe et j'ai (enfin!) terminé toute ma vaisselle. J'ai soupé, j'ai fait quelques petits trucs sur Internet (j'avais oublié de dire : je croyais ne pas être encore branchée étant donné que je n'avais pas reçu l'avais de branchement dans la case postale et qu'il y a normalement un délai d'au plus cinq jours, mais j'ai entendu des gens dans la cuisine dire que toute le monde est branché en début de session et que le branchement est coupé après quelques jours si nous n'avons pas payé. Je me suis donc empressée de brancher mon ordi et de retrouver la civilisation.) et je me suis couchée, épuisée. J'ai encore dormi de façon intermittente, mais au moins j'ai dormi. Il faut dire que je ne suis pas habituée au ronronnement des réfrigérateurs dans ma chambre.
Je vais donc écrire un autre message ce soir ou demain pour raconter ma journée d'aujourd'hui, car je commence à être tannée. Je vous donnerai mon horaire, mes impressions sur la ville et le campus ainsi que, si je le peux, des photos de ma chambre. À plus tard!
23 août 2006
Jour J
Eh oui, je pars dans moins de deux heures... J'espère qu'il fera aussi froid et nuageux à Sherbrooke qu'ici, car ma chambre est située au troisième étage, il n'y a pas d'ascenseur (je ne sais pas si j'écris ce mot comme il faut, mais bon... je suis trop lâche pour sortir mon dictionnaire. Je tiens à dire que je déteste les ascenseurs [surtout l'ascenseur supersonique de l'Empire State Building], mais je ne voulais pas faire forcer ma mère pour rien.) et j'ai pas mal de stock à monter. Mais avant de monter quoi que ce soit à la chambre, ma mère et moi allons nous amuser à... nettoyer!
Nous partirons donc à 9h et nous arrêterons dîner à Sainte-Foy avec ma soeur. D'ordinaire très stoïque, ma soeur avait même l'air contente! Il faut dire qu'elle s'emmerde un peu étant donné qu'elle n'a pas encore de devoirs dans ses cours... pauvre elle!
Je ne sais pas si je vais pouvoir me brancher à Internet dès ce soir, mais si oui je promets d'écrire à nouveau un merveilleux message relatant mes péripéties. À plus tard, je l'espère!*
* S'il faut que j'attende une semaine avant d'avoir Internet, je vais me mettre à griffer et à mordre!
Nous partirons donc à 9h et nous arrêterons dîner à Sainte-Foy avec ma soeur. D'ordinaire très stoïque, ma soeur avait même l'air contente! Il faut dire qu'elle s'emmerde un peu étant donné qu'elle n'a pas encore de devoirs dans ses cours... pauvre elle!
Je ne sais pas si je vais pouvoir me brancher à Internet dès ce soir, mais si oui je promets d'écrire à nouveau un merveilleux message relatant mes péripéties. À plus tard, je l'espère!*
* S'il faut que j'attende une semaine avant d'avoir Internet, je vais me mettre à griffer et à mordre!
16 août 2006
Une semaine...
Eh oui, il ne reste qu'une semaine jour pour jour avant mon déménagement! Ma soeur a quitté pour Québec dimanche dernier, et maintenant c'est à mon tour de quitter la demeure familiale louperivoise. J'ai déjà fait mes boîtes, alors ma chambre a l'air "inhabitée", comme dit ma mère. Cependant, cela ne durera pas bien longtemps : ma petite soeur de bientôt sept ans et sa HORDE de Barbies vont se charger d'occuper l'espace vacant. D'ailleurs, en me voyant vider mes armoires, ma petite soeur n'a pas pu s'empêcher de s'exclamer : "Les tablettes vont être VRAIMENT vides?!?". Elle n'en revenait pas d'avoir autant d'espace pour ranger ses nombreux jouets, elle qui partage présentement une toute petite chambre avec mon frère de neuf ans.
Il faut dire que j'en ai accumulé, du stock, au cours de mes 18 ans d'existence! Même si je fais très régulièrement le ménage et le tri de mes vieilleries, je tiens à dire que j'ai gardé toutes mes cartes de fête, de Noël, de graduation... depuis que j'ai deux ans! N'ayez crainte, elles n'encombreront pas ma petite chambre aux résidences : tous mes souvenirs vont rester bien tranquilles dans une armoire de ma chambre louperivoise, bien classés dans des boîtes de souliers. (Il faut bien que ça serve à quelque chose d'être une adepte de l'émission Le Grand Ménage de Canal Vie!) Il reste que j'ai pas mal de stock à déménager, dont deux gros bacs de livres qui doivent peser à peu près 2 tonnes chacun. Vive notre Mazda MPV!
Je finis de travailler mardi à minuit (en fait mercredi, car à minuit on change de jour), alors je disposerai de quelques heures de sommeil avant le grand départ. Inutile de dire que je risque de dormir sur la route...
Il faut dire que j'en ai accumulé, du stock, au cours de mes 18 ans d'existence! Même si je fais très régulièrement le ménage et le tri de mes vieilleries, je tiens à dire que j'ai gardé toutes mes cartes de fête, de Noël, de graduation... depuis que j'ai deux ans! N'ayez crainte, elles n'encombreront pas ma petite chambre aux résidences : tous mes souvenirs vont rester bien tranquilles dans une armoire de ma chambre louperivoise, bien classés dans des boîtes de souliers. (Il faut bien que ça serve à quelque chose d'être une adepte de l'émission Le Grand Ménage de Canal Vie!) Il reste que j'ai pas mal de stock à déménager, dont deux gros bacs de livres qui doivent peser à peu près 2 tonnes chacun. Vive notre Mazda MPV!
Je finis de travailler mardi à minuit (en fait mercredi, car à minuit on change de jour), alors je disposerai de quelques heures de sommeil avant le grand départ. Inutile de dire que je risque de dormir sur la route...
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